Alan Parson’s Project, découvert vers 12-13 ans grâce à « Sirius », morceau totalement électrisant, hymne dans les années 90 des mythiques Chicago Bulls de Michael Jordan (« the greatest ») pendant lequel les joueurs faisaient leur entrée dans l'arène. Frisson immédiat, grandiose !
https://www.youtube.com/watch?v=Zn6kiimEsYc
Bon c’était la parenthèse nostalgie mais aucun événement médiatisé ne me manque plus que lui évoluant sur un terrain.
Quelques années plus tard, je me suis furtivement plongé dans quelques uns de leurs albums avant qu'enfin Alan Parson's Project ne capte mon attention après une dizaine d'années de disparition de mon écran radar et d'un inexplicable quasi oubli.
Et ce que je me dis, c’est que c’est quand même vraiment bon. Meilleur même que ce que j'en avais pensé alors à un âge où on se disperse encore en écoutant un peu tout et rien à la fois, où on fait des fixettes sur un groupe, où on s'intéresse à des choses sans qu'elles s'encrent forcément à l'esprit... Les choses ent et on finit plus tard avec ce sentiment d'être un peu é à côté de certaines sensations; car oui Alan Parson's Project c'est une histoire de sensations.
Plus que la mélodie, ce qui ressort de certains morceaux c’est l’harmonie totale jusqu’à atteindre parfois une forme de quintessence musicale. Alternances et fusion de sons electros et de musique rock, symbiose de la voix dans cette symphonie.
C’est planant et vivifiant, envoûtant et aérien. On est transporté ailleurs, une sorte de décollage vers la stratosphère…