« Rouge total », ou l’album qui est à la fois ma plus grande joie et ma plus grande tristesse.
Plus grande joie d’abord parce que cet album est un point d’acmé dans l’intrigue. C’est une phase de résolution. C’est là que tout se joue. Et donc du coup ça sait capter l’attention du lecteur qui a su s’immerger dans cette saga.
Et tout cela fonctionne d’autant mieux que le rythme est très tendu, avec des phases de résolutions pensées comme des classiques du cinéma américain. C’est maitrisé. Ça fait le boulot. Et surtout je trouve que ça à une certaine pertinence par rapport à l’époque où ça se déroule…
Maintenant, « Rouge total » c’est aussi le volume qui me blase le plus quand je le lis, parce que je sais – pour avoir déjà lu la suite – que ce volume est vraiment le point fort de la saga et que derrière, plus jamais un « XIII » ne parviendra à remettre en place une intrigue équivalente.
Dommage donc, mais restons lucides malgré tout. Cet épisode en lui-même est pour moi un régal, donc autant savoir s’en délecter pour ce qu’il contient avant tout…