Brassens, sans prétention.

Si vous êtes Sètois, ou que votre beau père l'est, ou encore mieux ... que votre beau père l'est et que votre chérie adore cette ville et que vous aussi. ( point à la ligne ) ... vous ne pourrez jamais dire - Brassens ne vie pas ici même dans les murs de cette ville. -

L'introduction pourrait en découler aisément car l'acteur représentant Brassens ( alias Stéphane Rideau ) à une bonne gueule de gorille Sudiste de " la belle époque ".

Ce film ... je l'ai dévoré, regardé, re-maté ... bref, j'en suis un fervent irateur car on y découvre beaucoup de choses inconnues jusqu'à lors quand on a 27 ans.

On y voit l'enfance de Brassens, ces pitreries et ces déboires.
On y retrouve ces amis et ces amours ... et ces emmerdes.
On y sanglote parce qu'il est con et aimant et qu'un aimant ça vous colle.
On y regarde imperturbable la vie d'un mec " comme ça ", qui aimait les femmes, la picole, la musique et l'écriture et ... les femmes. ( déjà dit !? )

Au delà de l'aspect Brassens à part entière, il faut voir comment tout ce petit monde se retrouve.
Il y a de la vie dans ce film et c'est pour cela qu'on le regarde encore sans se lasser.
Parce que c'est un peu ce monde là qui nous manque actuellement.
De la vérité ...

Il n'y a pas de supercherie, on voit la tel qu'elle est dans son âme, avec ces petits défauts et ces grandes qualités.
On y " look " des gens humains, fier et emplie de sincérité.

Regarder ce film, c'est un peu comprendre cette histoire de , ces chansons qui berce les multiples scènes d'une vie qui perdure dans le tréfonds des têtes de vieux et de ce dire avec un brun de nostalgie - Merde, il était bon ce galopin -.

Et je finirais par ceci ...

" Au village sans prétention, il a mauvaise réputation.
Qui s'démène ou qu'y reste coi, Y e pour un " je ne sais quoi " ! "