Ainsi décrite. Auto-centrée (en témoigne en premier ce projet, son fondement. Projet dont on ne comprend pas l'objet: l'autrice elle même, il semblerait). Ayant tout de même l’usage leste du mensonge, de la tromperie. Où l’amour dans ces joutes à double fond. Point le parcours d’une amoureuse. Mais d’une bourgeoise parmi les siens (le casting trahit largement l’entre soi) qui, petite révolution, s’offre le luxe, elle seule peut, et à peu de frais, des expériences. La vie de bohème.
La récolte est maigre, même si les témoignages sont réfléchis, le mots parfois bien justes. En rien universelle. Aucunement. On ne sait quoi éprouver pour ce personnage dessiné en creux. La fascination qu'elle a suscitée chez ses amant(e)s ne s'impose pas au spectateur.
Cette interrogation au générique: quel ressenti, jugement, pour le même objet filmique au masculin ?