Une chronique anti-conformiste des Années de la Terreur

Le plus vieux de nos cinéastes reste le plus transgresseur ! En 2001, Rohmer se frotte aux nouvelles technologies pour nous montrer un Paris de la fin du XVIIIème siècle comme nous ne l'avions jamais vu, sortant tout droit du é pour notre plus grand enchantement. Il remet aussi en cause avec une crudité glaçante tous nos préjugés favorables envers une époque qu'il ne devrait plus être interdit de considérer comme l'une des plus noires de l'histoire de , préfigurant les dictatures modernes. Au point que, paradoxalement chez ce Rohmer nouveau, ce sont les scènes de dialogues qui fonctionnent le moins bien ! [Critique écrite en 2003]

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le 10 juil. 2016

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Eric BBYoda

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