Astier, loin de son registre médiéval habituel, se lance dans la vulgarisation scientifique par le biais de l'humour. Un spectacle résolument "tech" même si l'intelligence artificielle à la voix douce est souvent farceuse. De fil en aiguille sont abordés les cosmogonies, la création du monde et le bing bang, la vision du monde et de l'univers (Galilée, Ptolémée...), le paradoxe de Ferni, les mensonges historiques (Roswell, enlèvements d'humains) ou la propagande complotiste.
C'est intelligent, drôle, parfois musical (un groupe de métal s'invite pendant le show le temps d'un morceau). Mention spéciale pour l'analyse de la plaque de Pionneer qui permet à Astier de se moquer allègrement de ce message graphique envoyé dans l'espace qui, il faut bien l'avouer, cinquante ans après, paraît bien débile comme idée...
Ce spectacle a reçu en 2016 le prix « Science en société » de la Société française d'astronomie et d'astrophysique.