L’imprimante humaine

On rentre dans le corps du sujet de ce XXIe siècle trop pressé de devenir le XXII. Trop pressé de propulser des clones de Musk dans l’espace, trop pressé de créer des virus labo, de les guérir, d’essayer de guérir des virus alien mais de tuer les « souris labo » humain. Trop pressé d’élargir le fossé déjà géant entre l’Homme qui sue et qui mange des plateaux repas mièvres alors que l’Homme taré, démesuré, égocentrique et narcissique mange *étoilé* (dans les étoiles), se manucure les ongles en rose, et décide sur un coup de tête (manipulé par des machiavels de pacotille.)

Tout cela c’est le nouveau Bong Joon. Car en fait Mickey 17, c’est Parasite 2: l’humain déploie sa semence dans l’espace.

C’est aussi Ana Maria Vartolomei sapée en Han Solo sur Hoth.

C’est surtout Pattinson 18 qui prouve qu’il aurait pu jouer le Joker aussi.

Ca peut être très bruyant. Ça peut être tricoté avec un fil musical un peu distrayant car le cahier de charge n’a pas été commandé par Disney avec Hans aux manettes.

C’est à voir. Et à en avoir des frissons.

À déguster. Avant de déguster des virus et la mort banalisée grâce aux imprimantes humaines.

Il est dit que Stanley Kubrick ne rêvait que de planquer sa famille dans un trou perdu loin des capitales, lorsqu’il apprit le potentiel de la bombe. Après le Covid, et ses vaccins, après Trump et son chien Doge, après bien plus, je comprends Stanley et je me demande ce qu’il aurait fait en vivant tout cela. Il aurait certainement appelé Bong Joon le soir même de sa projection.