lourdingue
Pierre de Hérain, plus connu pour être le beau-fils de Pétain que pour sa contribution au cinéma français, tourne l'adaptation du prix Goncourt 1911 d'Alphonse de Chateaubriant, lequel est devenu...
il y a 1 jour
Pierre de Hérain, plus connu pour être le beau-fils de Pétain que pour sa contribution au cinéma français, tourne l'adaptation du prix Goncourt 1911 d'Alphonse de Chateaubriant, lequel est devenu depuis fasciste et collaborateur. Fort de cette parentalité, le film est une des manifestations les plus réacs du cinéma de l'Occupation.
Noceur, flambeur, Monsieur des Lourdines fils s'ennuie dans le Poitou et n'a de goût que pour Paris où il met en péril la fortune familiale en menant grand train avec une maitresse qui le pousse à s'endetter.
Le film est franchement médiocre avec ses scènes de studio étriquées, l'académisme de la reconstitution de la monarchie de Juillet, ses personnages archétypaux ; en revanche son sujet sert mieux qu'un autre les vieilles lubies maréchalistes : la capitale tentatrice et la femme corruptrice, les valeurs de la terre, l'hérédité et le patrimoine...La religion évidement (cette scène des Lourdines père et fils fixant l'horizon sous une croix géante...). Le réalisateur n'y va pas de main morte dans la démonstration.
Il mène d'abord deux récits parallèles, l'un à Paris où l'inconséquence coupable d'Anthime des Lourdines est caricaturale ; l'autre au chevet de ses parents chatelains tout embués de chagrin, incarnations de la vie terrienne immuable.
La dernière partie du film s'appesantit lourdement, longuement, stupidement, sur la nécessité de revenir au bercail et de se ressaisir. Ah si seulement Anthime prenait conscience de ce qu'il ruine...Alors, sans doute, le redressement moral serait en marche...Cette partie du film est lacrymale et édifiante et c'est un dénouement qui n'en finit plus de marteler les dogmes de Vichy.
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il y a 1 jour
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