S'il est bien un genre de film qui accumule les poncifs, les clichés, c'est bien le cinéma d'horreur/d'épouvante.
Visionner ce "PATRICK" offre ainsi un dépaysement très plaisant.
Le film n'est pas parfait, loin de là, mais il a une identité propre qui le distingue singulièrement de tous ces longs métrages (où Jamie lee Curtis est au casting une fois sur deux) aux scénarios et aux rebondissements ultra-prévisibles.
Dans "PATRICK" il est question d'un homme dans le coma maintenu artificiellement en vie (essentiellement pour des raisons éthiques) ; la question de l'euthanasie est ainsi logiquement évoquée (mais jamais approfondie).
Tout le sel du film apparaît lorsque PATRICK apparaît être plus qu'un légume humain, lorsque sa capacité à comprendre le monde qui l'entoure voire à interagir avec son environnement se révèle.
Comme quasiment tous les films des années 70, PATRICK souffre de certaines lenteurs, le rythme paraît (pour un spectateur en 2025) parfois mou. Reste un excellent casting et une mise sous tension progressive du spectateur bien amenée.
Si la fin du film avait été plus soignée, il aurait pu être question d'un film culte ; là, on est en présence d'un film remarquable qui e tout prêt de l'excellence sans l'atteindre. C'est "presque culte".
En synthèse : un film d'horreur injustement oublié. Il satisfera très certainement les fans du genre ne serait-ce que pour sa singularité.