Janvier 2019 / Cinéma

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Le plus grand film politique de son auteur. Avec une maestria exemplaire, à la manière d'un thriller d'action, Spielberg décortique la nécessité saine des contrepouvoirs. Porté par un casting magistral et une musique au sommet !

Vu (pour la 2e fois) en DVD

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Petit essai sur le charme de l'enfance estival, c'est l'exemple parfait pour montrer combien la mise en scène est capitale au cinéma. C'est une lapalissade de le dire mais le film le montre sans détour. Ni fait ni à faire, ça ne raconte rien.

Vu sur la plateforme de l'AFCAE

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3ème film déjà vu en 2019, après l'excellent "Pentagon Papers" et le médiocre "Reine d'un été". Par devoir de mémoire pour Ringo Lam. Mal m'en a pris : hormis pour ses scènes d'action et le charme JCVD, c'est mal torché.

Vu sur Netflix

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De la Nouvelle Vague d'où L.Garrel tire sa filiation, il n'en reste ici que peau de chagrin. Exit la légèreté, le dilettantisme, la gracilité de Truffaut ou Rohmer. Bonjour le sérieux de pape d'un cinéma superficiellement impérieux.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

De ce drame indien, la réalisatrice Gera réussit à éviter plusieurs écueils. Sans stéréotyper ses personnages, ni édification elle dresse un portrait de la lutte des sexes, des classes et des castes dans le Bombay d'aujourd'hui.

Vu au Lumière Terreaux

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2e film d'Hamaguchi sorti en , cette variation sur le désir et le spectre du premier amour, aussi belle que délicate, touche au cœur avec une justesse aigüe. Grâce à la superbe de tous ses interprètes et à la sobriété de la mise en scène.

Vu (pour la 2e fois) au Lumière Terreaux

Annotation :

Le genre de court-métrage que je n'aime pas. Techniquement bien fait, son intention, la raison de son existence ne sert qu'à faire une carte-de-visite, n'est pas un objet d'expression en-soi et ne suffit rien, sinon de prêter à sourire.

Vu sur la plateforme de la Fête du court-métrage

Annotation :

Dans la veine des Coyote ou des Gros Minet, le héros de ce film travaille dans un Looney Toons, à la poursuite d'une carotte magique, et déprime chez lui le soir. De ce postulat, ne reste qu'un énième (joli) court carte-de-visite.

Vu sur la plateforme de la Fête du court-métrage

Annotation :

Tourné en plan séquence avec un téléphone-intelligent, luttant contre la discrimination en citant Cyrano de Bergerac, cette "Tirade" est efficace. Pas inoubliable mais joli à regarder, pour sa petite prouesse, d'acteurs et de caméra.

Vu sur la plateforme de la Fête du court-métrage

Annotation :

1min, un plan séquence, un corps nu dans une baignoire, le message vocal d'une mère sur WhatsApp. Et un sujet grave. Un court publicitaire, militant, pas vraiment émouvant. Mais sensible, pour ce qu'il raconte, en peu de temps.

Vu sur la plateforme de la Fête du court-métrage

Annotation :

Vous la connaissez cette tendance du court-métrage à raconter une histoire comme une blague. La voici illustrée au carré dans ce "Touche dièse". Joliment photographié, interprété au minimum syndical. Vite oublié.

Vu sur la plateforme de la Fête du court-métrage

Annotation :

Un type prend un grand sac à dos. Sous son poids, il tombe. Se relève. Rechute. Casse son étagère dans la chute. Réussit à partir dans sa voiture. Dernière image : il a oublié son eport. Voilà je viens de vous économiser 3min.

Vu sur la plateforme de la Fête du court-métrage

Annotation :

Très bien photographiée, accompagnée par une musique détonante so 80s, cette historiette à la table d'un couvent de religieuses mutiques est un bel ouvrage. Un peu léger (réduit à une blague visuelle) mais sympa à découvrir.

Vu sur la plateforme de la Fête du court-métrage

Annotation :

Waow ! Un éléphant monte sur un trampoline et saute. Fin du pitch. Rien dans ce court-métrage n'existe, sinon la mise en image d'un truc absurde. Même pas surréaliste (sans symbolisme, ni enjeux ionnels), juste de l'esbroufe.

Vu sur la plateforme de la Fête du court-métrage

Annotation :

Anti-Ready Player One, ce drame intimiste à la sauce Zemeckis fait la part belle à l'imaginaire. D'une belle simplicité, le film se perd un peu dans la répétition de sa structure narrative, éraillant au final le charme des premières séquences.

Vu au Lumière Bellecour

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Pachydermique, ce premier (et dernier long, long) tisse le portrait de la Chine post-indus contemporaine. Entre Tsai Ming-liang et Bela Tarr, tout en plans séquences intenses, cette complainte sombre fascine malgré ses coquetteries maniérées.

Vu au Lumière Fourmi

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Le film commence par l'impression stimulante qu'on va avoir à faire à un grand poème dostoïevskien sur la misère féminine en milieu tempétueux. Sentiment vite érodée par l'épuisement misérabiliste que provoque cette charge balourde.

Vu au Lumière Terreaux

Annotation :

Aimé par Truffaut et son auteur, pas par la critique et le public à sa sortie, cette comédie morale est une matrice pour tous les "Mr. et Mrs. Smith" et autre "Man who knew too much". Sans compter les pointes racistes finales (hum hum !)

Vu à l'Institut Lumière

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Le film s'ouvre sur une situation étrange : une bourgeoise trompe son mari diplomate avec un singe. De ce postulat surréaliste, Carrière et Ôshima vont déverrouiller les attentes du drame bourgeois. Pour une fin malheureusement atonale.

Vu en Blu-ray

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C'est filmé avec les pieds ! Miyazaki mérite plus d'égard sur le regard qu'on porte sur lui. Mais, dans le fond, on ne peut qu'aimer plus encore le maître nippon. Et d'apprendre qu'un nouveau long est prévu, c'est un cadeau superbe !

Vu sur la plateforme de l'AFCAE

Annotation :

Commençant comme un téléfilm 3, le film glisse progressivement vers Raul Ruiz. Pour finalement ressembler à un film de Bertuccelli : dans un entre-deux assez tiède. Sauvé que par quelques (maigres) saillies formelles.

Vu sur la plateforme AFCAE

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Pour moi, le plus grand film qui soit, parce qu'il excède le simple cadre de son genre (le space opera) en le réinventant et en atteignant des dimensions qui relèvent de l'expérience spirituelle profonde. Un voyage au coeur des ténèbres.

Vu (pour la 8ème fois) en Blu-ray

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Fable sur la possibilité morale d'avoir le coeur volage, jouant des points de vue par lesquels le récit nous est donné. Rohmer orchestre surtout une valse des sentiments avec des danseurs aussi altiers que Pascale Ogier et Fabrice Luchini.

Vu (pour la 4ème fois) en DVD

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Bergman atteint un de ses sommets. Parce qu'avec une épure de moyens, quatre murs et une agonie, il circonscrit les tourments de la solitude humaine. Dans la souf, les blessures secrètes ou au quotidien, chacun vit tragiquement isolé.

Vu (pour la 4ème fois) en DVD

Annotation :

Suite d'un reboot et remake de "Rocky IV" (plus gros succès de la saga originelle), il ne vaut ni pour son scénario, ni pour sa musique, ni pour son interprétation (pauvre Florian Munteanu). Mais pour ses saisissantes scènes de combat.

Vu à UGC Ciné-Cité Confluence

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Réduisant, par paresse, la mise en scène à une mise sous vernis de débats intellectuels (sans le charme dansant de la langue à-la-Rohmer/Rivette) ; ne restent que les constats pertinents de la révolution numérique dans la culture.

Vu au Lumière Terreaux

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"Glass" est une déception à la mesure de l'attente. Lorgnant du côté de Marvel, sans l'intelligence sensible d'"Incassable" (chef-d'oeuvre) ni le brio de série B de "Split", le cul entre deux chaises, un film décevant de tiédeur.

Vu au Pathé Bellecour

Annotation :

En s'aventurant dans la comédie, tout en se munissant des habits de spectre, après s'être enterré lui-même dans "Gran Torino", Eastwood ouvre son cinéma crépusculaire à un horizon sans commisération, vers des lendemains solaires.

Vu au Lumière Terreaux