Bonjour et bienvenue sur ma critique du livre Coupe du monde 1998, le livre d'or, qui est un album retraçant ce moment exceptionnel, limite irréel, d'une soirée, d'un week-end et même d'un mois hallucinant.
Je suis très content que le PSG ait gagné (je suis Parisien dans l'âme) et franchement c'est un club qui mérite sa coupe, même les ers, les fans, je suis content pour eux mais voilà... les médias en ont fait des tonnes et surtout... et là je ne suis pas d'accord... on comparé cette victoire à celle de 1998.... et là... désolé... mais je ne suis pas d'accord.
1998 c'était la fin de la guerre : de la guerre des communautés, des races, des politiques, des religions, etc... c'était réel... bien sûr temporaire..pour quelques mois, semaines...un moment d'accalmie. Il y a eu des incidents mais franchement... rien de comparable à ce qui se e aujourd'hui..vraiment pas comparable.
Et je vais vous faire ressentir ce que j'ai vécu pendant ces jours-là et surtout pendant cette soirée
Avec ma famille, nous suivions, comme la plupart des Français, l'évolution de l'équipe de qui avait été massacrée des jours auparavant, surtout par le Grand magazine l'équipe (je me souviendrais toujours du journaliste de l'équipe qui présentait une émission à chaque début et fin de match, qui avait critiqué l'équipe de et ses dirigeants et qui chaque jour de victoire de l'équipe de changait de couleur à l'écran...le visage de plus en plus pâle)
Nous regardions sur grand écran la finale de la Coupe du Monde dans une grande salle des fêtes d'un village de Seine-et-Marne. Un moment extraordinaire, il y avait tout le monde, même des familles qui ne s'entendaient pas et qui se retrouvaient pour ce grand moment.
A l'annonce de la victoire de la coupe du monde, toutes les personnes qui ne s'aimaient pas avant se sont embrassées, ont dansé ensemble, ont rigolé ensemble... un grand moment sincère et dingue. Du jamais vu... Nous avons pris la voiture, dehors c'était de la folie, tout le village était dehors... les gens criaient, chantaient, dansaient...Du délire total... et à chaque village où nous allions c'était la même chose, de Dammartin-en-Goële à Saint-Soupplets en ant par la ville de Meaux... De la folie, du jamais vu... L'autoroute avec des voitures à l'arrêt puis le périphérique parisien, il y avait plus de piétons que de voitures... Un très très grand moment...
Le lendemain, je suis allé avec ma famille, ma soeur et mon beau-frère, mon cousin, etc... sur les Champs-Élysées... je n'avais jamais vu ça de ma vie... toutes les rues de Paris étaient blindées de monde... sur les camions de la SFP, des gens étaient debout en train de danser, les CRS et les policiers étaient embrassés par tout le monde... un truc de dingue...
Nous n'avons pas pu voir l'équipe de , le bus ne pouvait plus avancer... mais malgré la cohue, les gens étaient heureux et chantaient ensemble, etc...
Toute la (les régions, les villes et villages) était dehors...même à l'étranger, les français, ou du moins une grande partie ont fait la fête. Même les grandes vacances étaient aux couleurs des bleues...un truc de dingue je vous dis
Toute la était debout pour les Bleues, cette équipe magnifique de toutes les couleurs...
Ce n'est pas le cas pour le PSG, désolé... et même s'il mérite largement leur victoire... ce n'est pas 1998.. et ne sera jamais 1998... Toute la n'est pas sortie dehors pour fêter cette victoire... Paris et proche banlieue oui je comprends mais j'imagine que Marseille n'a pas eu le même point de vue je suppose et d'autres villes aussi...
Pendant 1 mois et même jusqu'à la fin de l'année, c'était la fête... on ressentait un état d'esprit différent... voilà mon point de vue... sur la Coupe du Monde 1998
Je ne dis pas que le monde est devenu merveilleux et que tout a changé apres ça, je dis juste que pour moment on a senti un moment de solidarité, de joie et d'apaisement collectif.
la victoire du PSG reste une victoire parisienne d'un grand club, que l'on veuille ou non mais certains incidents ont ternis cette victoire.
au niveau de la victoire du PSG, les médias en ont fait des tonnes, de trop comme dab aujourd'hui, ce n'est plus des journalistes, c'est des concierges du numérique
la bise