Ils sont cinq. Des adultes ordinaires, plutôt bien lotis sur le plan de la réussite personnelle. Chacun aura son chapitre. Unis par un accessoire vestimentaire qui donne titre au roman. Lauren, mariée à Jean, prof à Sciences Po. La ceinture est un cadeau de Jean. Un bel objet. Qui lui servira à autre chose que de souligner sa taille fine…
Car dans le jeu de séduction de Maxime, le lourdaud de service dans son entreprise, elle pourrait bien , non y succomber mais en prendre les rênes. Maxime, marié à Nadia, une sorte de Bree van de Kamp, figure iconique de la série Desperate Housewives, miss parfaite, à qui rien ne résiste, le contrôle total dans toutes les situations. Jusqu’à ce que la pression soit trop forte . Maxime profite d’un déplacement professionnel pour aller au bout du petit jeu avec Lauren. Il en vient à lui proposer de boire un dernier verre chez lui…
Nadia se laisse entrainer par Emma, pour sortir de ses limites rigides. Elle fait la fête et oublie le reste. Elle est à peine étonnée de trouver une ceinture dans son lit…
Jean est un beau mec, ses étudiantes apprécient autant son esthétique que son éloquence. La jeune Emma n’est pas la dernière à lui faire les yeux doux. Ses tenues légères retiennent toute son attention. De quoi se remettre en question, en raison de la tendance de son pantalon à glisser au dessus de sa bedaine. Il serait temps de faire un tour au rayon ceinture d’un grand magasin.
Ce ballet de personnages plutôt enclins sortir du carcan de leurs engagements réciproques, tous animés par le démon de la bagatelle restent sympathiques. Il est difficile de résister à la tentation quand le péché est si doux…
Conte amoral, vaudeville astucieusement articulé autour d’un fil rouge, ou plutôt d’une ceinture marron, dont on suit les pérégrinations avec le sourire.