Giulia a é sa vie à aider les femmes qui lui en font la demande en leur fournissant un moyen définitif de mettre hors d’état de nuire leur mari ou amant : une fiole de poison. A raison de quelques gouttes dans la bière ou la soupe une fois par semaine, la mort est rapide et indétectable. Giulia tient la recette de sa mère, et elle l’a partagée avec son cercle d’empoisonneuses. Mais les décès s’accumulent et le pape Alexandre VII, nouvellement élu, a décidé de se montrer impitoyable : les hérétiques et autres empoisonneuses doivent mourir !
J’ai beaucoup aimé ce roman historique très bien écrit. Malgré le thème et l’ambiance très pesante (Le roman s’ouvre sur l’exécution par pendaison de Giulia et de ses quatre complices), le style est par moments très sensuel et poétique. Ce mélange des genres est surprenant, il apporte une touche d’originalité à un thème souvent traité. J’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture.