Ce roman nous parle du déterminisme social et nous plonge dans une société en prise avec le chaos, dirigée par « un dingue » à l’allure de nos politiciens.
Mais l’auteur joue avec les antagonismes et nous laisse à penser que l’amour n’a pas d’âge, de couleur, ni de parti. Il est le lieu de tous les possibles même celui d’unir les extrêmes.
Une ode à la réconciliation mais aussi à la beauté, à la jeunesse, à la vie…
Pas de doute nous sommes bien dans l’univers de Jérôme Leroy, rien qu’à ces petites récurrences qui marquent le roman de sa singularité :
Qui est cette mystérieuse Ada qui traverse, en filigrane, cette histoire : beauté évanescente qui nous rattache à cette vie terrestre, avec un petit pincement au cœur (clin d’œil à Nabokov ? ) Et le Portugal, eldorado poétique ou terre promise, encore épargné par la noirceur du monde ?
Tout cela dans une nouvelle collection « La Manuf » qu’il faut découvrir.