C’est une histoire particulièrement sordide que nous raconte Jacques Chessex. Une oeuvre, précise et particulièrement minutieuse qui relate, avec un réalisme troublant, la folie terrienne, la crasse du petit peuple, les superstitions campagnardes.
Mais au-delà de l’intérêt que suscite le livre sur la fascination meurtrière, la solitude des êtres et les fantasmes du peuple, le roman de Jacques Chessex apparaît cru et d’une grande violence, parfois malsaine et souvent repoussante, que ce soit par ses propos autant que dans les images qu’il produit. Une oeuvre particulièrement sordide et difficile à terminer à cause d’un contenu cru et sans équivoque.