Blessures de l’âme

Le week-end dernier, je me suis offert une parenthèse dépaysante et salvatrice en Ardèche, chez une vieille amie à moi (c’est notre relation amicale qui est vieille, pas mon amie, n’allez pas me faire dire ce que je n’ai pas dit), une amie portée sur les médecines dites alternatives, les voyages chamaniques, et ce genre de choses – choses que j’aurais qualifiées de foutaises par le é mais auxquelles je m’ouvre de plus en plus avec les années. D’ailleurs, après avoir été plus que convaincu par l’hypnothérapie que je n’ai de cesse de recommander chaudement, j’ai récemment testé – avec cependant plus de circonspection quant aux résultats, je dois l’ettre – la leethérapie.

Lors de ce week-end, ma vieille amie d’à peine 40 ans (cf. aparté du précédent paragraphe), une personne bien plus psychologue que moi qui me laisse bouffer par mes émotions, m’a, au détour d’une conversation, recommandé la lecture de Les Insurrections singulières, un roman écrit par Jeanne Benameur – une autrice que je découvre avec ce livre – et qui aborde le thème de l’introspection, disons, comme je ne maîtrise pas les voyages spirituels. Et comme ce livre garnissait fort à-propos sa bibliothèque, elle l’en a extrait afin de me le prêter. J’ai donc regagné mes pénates dijonnaises le volume sous le bras et me suis attelé à sa lecture aussitôt rentré.

Et cette histoire, ode à l’élan de vivre, invitation à prendre son destin à bras-le-corps, m’a tout de suite pénétré et a pris possession de chaque cellule de mon corps, a investi chaque particule élémentaire de mon être. Avec un style en apparence simple mais délivrant un message profond, Jeanne Benameur a élaboré un roman qu’il m’a été impossible de lâcher.

Les Insurrections singulières est un roman philosophique exceptionnel grâce auquel j’ai agrémenté mes stories Instagram et Facebook de nombreuses citations édifiantes, et très certainement saoulé mes followers par la même occasion 😆