Ouh là lou not'bon maître, que sommes en ceste contrée nous autres les rustauds qu'avions point de pain pour pitance et voyez moult misérabilités tombant sur nos chefs, sans compter les loups, le gel et l'ost redoutable !
Bon. Roman de terroir version sombre, avec des prétentions à l'écriture (j'insiste sur : prétentions), notamment une agaçante propension à négliger la ponctuation, des phrases qui ne sont pas finies c'est quand même du grand style quand, et cette pirouette d'une extraordinaire virtuosité et d'une totale nécessité à mi-chemin : le narrateur était un chien ; ah oui, ben d'accord, ouaf ouaf. C'est lourd, long, vide. Curieusement, ça plaît. J'aurais tendance à dire : parce que c'est prévisible, donc pas exigeant.
Colette a du plomb dans son "l" en trop.