Mini-série qui a été (faussement) annoncée comme étant ”historique”.
On a eu droit à un lancement spectaculaire. Elle n’était qualifiée qu’avec des superlatifs plus élogieux les uns que les autres. Il était aussi, à chaque fois, bien précisé qu’elle avait coûté des millions d’Euros, comme si l’argent était un gage de qualité indéniable.
”Historique”, elle ne l’est que dans la mesure où c’est le dramatique incendie du Bazar de la charité en 1897 qui a servi de base (surtout de prétexte) aux scénaristes pour essentiellement nous faire suivre durant 8 épisodes le destin (portrait) croisé de trois femmes. D’ailleurs, la scène de l’incendie, sur un épisode de 50 minutes, nous y avons droit pendant 30 minutes.. j’avoue l’avoir trouvée interminable.
L’ensemble se laisse suivre, c’est la raison pour laquelle, malgré ma déception, je ne mets pas une note médiocre mais nous sommes bien loin des réalisations sur cette époque victorienne produites par la BBC.
En plus, malgré des décors soignés et de jolis costumes, il y a des erreurs historiques manifestes et, surtout, des dialogues qui relèvent bien plus de notre époque que celui des années 1900.
Quant à l’histoire des trois ”héroïnes” dont l’incendie va faire basculer leur vie, elle se suit étant donné que le jeu des comédiens est honorable, certains peinant quand même à convaincre plus que d’autres, mais le scénario aurait pu être écrit par Barbara Cartland.